Investissements, les conseils pour reprendre une entreprise déjà existante

Chaque année, avec le concours de fonds d’investissement, des centaines d’entreprises sont reprises en France. Cet investissement peut être rentable dans la mesure où vous agissez efficacement et vous arrivez à bien négocier. Pour y arriver, il faut arriver à concilier les réalités opérationnelles de l’établissement avec les intérêts financiers du fonds.

Bien identifier le bon fonds d’investissement

Plusieurs centaines d’intervenants sont rassemblés dans le cadre de l’activité des fonds d’investissement. Cette activité se segmente suivant :

  • Le niveau des investissements.
  • Le secteur d’investissement : agroalimentaire, services aux entreprises, industrie,  distribution ou autres.
  • L’origine des sommes investies par le fonds : privée, publique ou para-publique.
  • Le niveau visé dans le capital de l’entreprise reprise.

Les importantes étapes pour travailler avec un fonds

Pour solliciter les fonds préalablement sélectionnés et les mettre en concurrence, il faut que le repreneur signe une lettre d’intention assortie d’une exclusivité avec les cédants de la société cible. Le repreneur peut aussi choisir de s’allier dès le départ avec un fonds afin d’élaborer en commun une offre de reprise. Dans cette optique, il faut convenir des futures relations d’actionnaires entre le fonds et le repreneur.

Que faut-il comprendre lors d’une reprise d’entreprise ?

·        Les objectifs financiers du fonds

S’il faut comprendre ce critère, c’est parce que les fonds visent à maximiser le retour sur leur investissement mesuré par le taux de rendement interne (TRI) ou par le rapport entre le produit de cession de leurs titres et leur investissement initial appelé multiple d’investissement sur 5 à 7 ans. De manière concrète, le projet doit générer un multiple minimum de 2,5-3 ou un TRI minimum de 20-25 %. Pour y arriver, le repreneur doit impérativement s’adapter au langage financier des fonds.

·        Les attentes du fonds à l’égard des dirigeants

La participation d’un fonds à une reprise implique deux risques dont le risque « manager » lié aux compétences du repreneur et le risque « entreprise » lié à la qualité de l’entreprise ciblée. Le premier exige du repreneur une implication dans la direction de l’entreprise durant toute la durée de l’investissement du fonds ; une gestion prudente en vue de générer des cash-flows récurrents et de rembourser la dette d’acquisition dans le but de créer des perspectives de liquidité (revente de l’entreprise) ; une mise à jour périodique sur la situation de l’entreprise ainsi qu’une participation aux décisions importantes prises au sein de l’établissement ; et la documentation contractuelle entre le fonds et le repreneur visant à la sécurisation de ces différents aspects.

Les clauses à négocier

Deux clauses méritent une attention particulière à part les clauses habituelles du pacte d’actionnaires qui lient le repreneur et le fonds. Il y a le déroulement du processus de liquidité et la rétrocession de plus-value par le fonds au profit du repreneur s’il y a dépassement par l’investissement du fonds d’objectifs de performance à définir.